Retour annoncé !!!
Et si nous étions des touristes aujourd’hui ?
Et si nous étions des touristes aujourd’hui ?
Mercredi 13 août...
Un énorme baobab, une île aux coquillages, une ballade en pirogue, un restaurant au bord de la mer…
C’est beau, c’est joli, c’est paradisiaque, on a l’impression de découvrir et d’apprendre beaucoup de choses.
Mais :
- être pris pour des touristes et des pigeons en même temps c’est perturbant
-touriste, j’ai été touriste et c’était chiant, très désagréable, je voulais que la journée se termine
-différent, c’était différent de ce qu’on a vécu, plus touristique, plus de toubabs. On s’étonne de voir autant de blancs
- on veut marchander, cela étonne les vendeurs, on les surprend. Sommes-nous de vrais touristes ou sommes-nous donc devenus sénégalais ?
- c’est bizarre d’être touristes, on a perdu l’habitude
- j’étais mal à l’aise d’être la touriste de base à qui on va demander de payer en euros
- je suis un billet sur pattes
- je ne suis plus en mode rencontre mais en mode touriste
- se faire prendre pour des idiots par un guide de baobab géant, se faire sauter dessus par des marchands : c’est donc cela être touriste…
On s’est plusieurs fois demandé si on était des touristes pendant ces trois semaines. Hier c’était le cas...
Anecdotes et perles n°2
Aurélien a créé un jingle : Tou-Tou-Tou-Ris-Taaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!
Aurélien encore : Tu crois que si une star attrape la tourista on parle de touristar ?
Aurélien toujours : je pars en escale touristique : j’ai pris mon appareil photo (en brandissant son rouleau de papier WC)
Jean-Baptiste (groupe de Sokone) expliquant aux CHfistes pourquoi il ne travaillait pas au champ : un informaticien ne laboure pas, il tapote le clavier.
Michaël : Tu as le Banjul des Gambiens. (hommage à la horde de Gambiens qui a logé avec nous à la maison des œuvres à Kaolack)
Maëlle (en s’étalant de la crème solaire) : Est-ce que je suis blanche... Réponse de Joris : Ben oui !
Clémence : Est-ce que le soleil s’est éteint ?
Parmi toutes nos rencontres, certaines ont particulièrement le sens de l’humour ou, « ont la grande classe » comme dirait Léo. Voici donc l’Abbé Robert.
Blandine expliquait à l’Abbé Robert que sa lampe frontale était bien pratique pour voir dans le noir.
Sa réponse : Non, on ne peut pas voir dans le noir. Le noir c’est nous. On dit dans l’obscurité.
Et son humour dépasse les frontières :
Imaginez un peu la tête d’un barman belge quand il lui a expliqué qu’il ferait mieux de ne pas boire de café car après ça risquait de trop le noircir.
Fête de départ à Kaolack
Few words from Lise to her friends
Hi!
Some few lines in English from Senegal for the Scottish people!
We are already in the end of our trip, but we saw so many things! And met so many kind people!
We went to Keur Moussa, Sokone, Kaolack, Ngasobil…
It’s extraordinary, gorgeous, magical… And also very different from Scotland!
I am sorry to tell you that next summer, I also want to come back to Sokone with some friends of the group to live some weeks with the young people that we met (we miss them…); But don’t worry ! I am still thinking of you and your superb country! And I will try everything to go to Scotland first!
See you soon!
Lise
A nous le blog !!!!
Allo la France !
Ici les trois animateurs du Chf 2014 !
Nous sommes arrivés à Kaolack lundi 4 août au soir. Les esprits sont apaisés et prêts à vivre la rencontre de l'immersion.
Heureusement pour vos chers bambins car ils sont partis ce matin même en immersion. Les jeunes Kaolackois qui vivent avec nous depuis lundi soir vont les accueillir chez eux pour deux jours.
En attendant....
NB pour les Albertvillois : nous n'avons pas de cube vert pour nous soigner mais la gazelle fait l'affaire jusqu'à présent...
Revenons à des choses plus sérieuses...
Il semblerait que des éléments perturbateurs dans le groupe ait décidé de ne pas reprendre l'avion à Dakar...
Nous sommes en pleine négociation pour les convaincre de rentrer malgré tout. Simplement ça risque de prendre un peu plus de temps que prévu... On vous laisse juges.
Il était une fois le 4 août...
Il était une fois.
Il était une fois un départ, ou les pensées sauvages d’un trajet Sokone-Kaolack
On est ensemble, on est là, on est une famille.
On aurait pu rester quelques jours de plus…
Et pourquoi partir maintenant ?
On est ensemble, on est là, on est une famille.
De toute façon je trouverai un moyen de revenir
C’est obligé, on se donnera des nouvelles
On est ensemble, on est là, on est une famille
Je ne pensais pas vivre ça.
On ne sera pas si loin de Sokone…
On est ensemble, on est là, on est une famille.
Il faut absolument que…
C’est impensable autrement…
On est ensemble, on est là, on est une famille.
Peut-être que…
Et si…
…
Et il fut une arrivée.
Une arrivée où on doit vider son sac,
Une arrivée où on foule une terre qui nous est inconnue quand la dernière nous semblait si familière
Une arrivée où on se pose milles et une questions
Est-ce que la séparation était aussi dure dans les autres CHF ?
Et si on ne devient pas aussi proches avec les jeunes d’ici que là bas…
Et s’ils m’oublient
Etait-ce réel ?
Et si je retournai là-bas ?
Une arrivée où on se pose milles et une questions tous bords confondus
Et s’ils n’arrivaient pas à passer à autre chose ?
Et s’ils se renfermaient sur eux-mêmes ?
Réalisent-ils que le voyage est loin d’être fini ?
Aurions-nous dû prendre une autre décision ?
Une arrivée où il faut apprendre à marier les temps
On était ensemble, on était là-bas, on est une famille
Et finalement, on regarde le sac qu’on a jeté dans la chambre, on pioche quelques vêtements, quelques souvenirs pour la journée, et on se met en route pour aller à la rencontre de nouvelles personnes.
Car on sait très bien que dans quelques jours il faudra refaire son sac et avancer encore un peu plus loin.
Portrait
Cela fait 48 ans que je vis au Sénégal, je m'appelle Soeur Xavier et je suis Normande. J'ai tout d'abord été directrice d'une école à Sokone et aujourd'hui je travaille au dispensaire.
Ce matin j'ai accueilli un groupe de 12 français fort sympathiques (si si c'est vrai) et je leur ai un peu raconté mon histoire.
J'habite avec soeur Elisabeth qui s'occupe de soigner, de sensibiliser la population contre les maladies comme le sida et le paludisme. On s'occupe aussi de soigner et de rééduquer les handicapés comme par exemple une petite fille super mignonne qui a des problèmes de machoire. On s'occupe aussi d'enfants dénutries en leur donnant de la bouillie. On achète environ 500 Kg de mil, d'aracchide et d'haricots pour ça. Pour financer toute cette nourriture on se fait aiser par la Suisse et les subventions. Nous soignons 13000 personnes dans notre région.
Tout les deux ans je retourne auprès de mes proches en france mais en rentrant je ne sais jamais qui je vais retrouver ou pas. C'est comme ça, c'est le sacrifice missionnaire.
Les jeunes sont ensuite partis avec Soeur Elisabeth pour visiter le dispensaire. Ils ont découvert le laboratoire d'analyse, les salles de consultation et ils ont appris des nouvelles choses sur différentes maladies.
Je vous laisse attendre le prochain article car comme on dit en Afrique, il faut savoir conjuguer le verbe attendre à tous les temps :
j'ai attendu, j'attend et j'attendrai....
Echange culturel
Cela fait maintenant 5 jours qu'on est à Sokone et on s'échange de nouvelles connaissances.
DU SENEGAL VERS LA FRANCE :
1) Les jeunes sénégalais de la paroisse nous ont appris quelques chants ainsi qu'à jouer du djembé.
Mais pas que !!!!
2) On a pris nos premiers cours de wolof :
Mangui toudou... --> je m'appelle...
Kéér bi tioukna --> Le dîner est délicieux
Nanga dèf ? --> Comment ça va
3) Ils nous font aussi découvrir l'agriculture sénégalaise (désherbage, arrosage, reconnaissance de différents arbres et plantes...)
4) Et pour finir, nous avons appris à danser à la sénégalaise durant une fête à Sokone qui a rassemblé bon nombre de gens.
DE LA FRANCE VERS LE SENEGAL :
De notre côté on a apporté quelques jeux et chants. Entre autres, ils ont adoré le ninja et le loup-garou.